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Je traverse la vie avec la stupeur d'une femme qui rêve...

Toi,

qui touchait à la peinture d’une façon secrète,

tu peignais la vie,

le monde et ses multiples visages,

ses perpétuels éclats,

éclairant le reflet caché des femmes…

 

Ainsi j’aurai à jamais de toi l’image d’une artiste complète,

qui de sa main légère sculptait mes formes miraculeuses

et l’intérieur de mon âme,

où tu y voyais de la solitude…

 

Ensemble, toujours… sans que le temps nous traverse…

Femme de toute beauté et de simplicité,

toi qui porte le prénom de l’harmonie…

tu embrasses le monde,

il t’appartient…

L’éternel reste à peindre…

Le regard poétique que sur les choses tu portes

et dans lequel je me perds…

Entendez-vous les cris merveille de la beauté ?

Sabrina Piazzi

Madrid

Un autre voyage

Un nouvel ailleurs

Une page se tourne

Vers un monde meilleur

 

Ma solitude pour seule compagne

Mes carnets sous le bras

Madrid tiens-toi là !

Ton soleil illumine ma joie

 

Tes barrios colorés

abritant tes charmes latins

Accueillent mon sel timoré

et me susurrent «viens»

 

Je prends l’échappée

Me retire au Retiro

Dans la beauté du Velazquez

au Blanc piano

 

L’instrument m’appelle

et de ma main gantée

Des notes résonnent

Subito possédée

 

La musique jaillit

En fulgurances

et fait naître le rêve d’une voix qui s’élance

Celle d’une femme au feuillage immense

 

Madrid tant aimée

Luxueuse citée

Tu penses t’en tirer par tes exaltations !

Voilà que tu me nargues

Avec ton palais de Cristal

à la parure vitrée

Qui dessine cette silhouette déjà croisée

 

A l’instant T

Je la devine

Je la perçois

Mon égérie bien-aimée

Pas si rêvée...

Sabrina Piazzi

Laurence Equilbey

J'adore le préromantisme, le romantisme, parce qu'on y trouve l'amour de la grandeur, la démesure, la transcendance, la folie aussi.

 

J'ai ce désir d'élévation permanente, ne pas être dans le quotidien.

Dea

L’une était les mots

L’autre était les sens

Celle-ci est une présence

Qui me fait du bien.

Une sensibilité et un chagrin.

 

Avec elle c’est comme une entente parfaite

Comme une eau limpide dans un verre en cristal

Comme un soleil qui pointe après la pluie

Ô toi joli minois

J’attends ta folie

Emportes ton monde avec moi

Juste nous deux dans la pénombre

D’une nuit de peine,

de surcroît

 

Viens, je t’accueille dans mes bras

Je ressens ta fragilité,

Triste brisure

dans un monde abîmé

 

Tu ne souris pas à tout le monde

Tes éclats pourtant nobles

Ne seraient-ils que pour moi ?

 

La tristesse a repeint ton visage

Mon humour a estompé ton chagrin

Dans ses nuits et sa fureur

le monde nous engloutit

Nous les sensibles visibles

Tranchés

par une vie d’écorchés

 

Alors, laisses-moi une fois au moins

Tenir ta tête comme un écrin

Entre mes mains

 

J’en ai connu des A mais pas des comme toi

Ne me disais-tu pas

Que je sais tout de toi,

tout de toi.

Dea...

Sabrina Piazzi

Platon

L'amour c'est un beau risque à courir parce-qu'il nous révèle notre vérité personnelle, que la part fondamentale de notre vérité personnelle est apportée par l'autre.

Simone de Beauvoir

Il est peu de vertu plus triste que la résignation.

Gisèle Halimi

Rien n'est jamais acquis,

beaucoup est à conquérir,

notre revendication de dignité de femme.

La violence est la force des faibles

Claude Vigée

Le poète est toujours entre deux extrêmes : la célébration du monde et l’horreur du monde. C’est dans l’intime fusion de ces deux pôles que se trouve la vie.

Spinoza

Spinoza dit que le sage forme en son âme une telle étendue de pensées heureuses que ses passions sont toutes petites à côté.

Emma Goldman

Le problème que nous avons aujourd'hui, et qu'il faudra résoudre demain, est de savoir comment être soi-même, tout en étant uni aux autres, comment se sentir profondément lié aux autres, tout en affirmant ses propres qualités individuelles.

Diane di Prima

Je ne sais pas où un poème me mène avant qu'il ne s'écrive de lui-même.

Poème pour Elodie

Elancée,

Décontractée bien que comme une parisienne pressée

Elle virevolte sur les pavés.

Discrète - sous la pluie – elle vous attend

Pensive

Vous salue d’un regard bienveillant.

Sa curiosité est sans limite

Nouveautés, raretés,

sur Arte ou ailleurs,

elle vous attire dans son monde intérieur.

Elodie cause, s’engage,

Se dévoile sans peine à qui la discerne,

Un brin lunaire...

Ses pensées font des vagues singulières

Tantôt mélancolique

ou inquiète

Elle orchestre sa vie

Ses passions

Ses lumières

Par une inaltérable recherche d’harmonie

Fidèle et loyale

Humble et sincère

Subtile et éclairée

Elle appelle de ses vœux un monde plus gracieux.

Pour lors jurez de la connaître

Car cette esquisse

ne suffit point à la dessiner toute entière.

Sabrina Piazzi

Les occasions manquées

Combien d’occasions manquées

Combien de personnes passées

Et moi par excès de timidité

Je ne me suis pas arrêtée.

Combien de vies partagées

Combien de visages imprimés

Combien d’existences maculées

Combien de lumières consumées

Encore aujourd’hui je regrette

Je ne demandais qu’à les connaître...

Combien de souvenirs éparpillés

Combien de mémoires fauchées

Combien de photos jetées

Combien de traces effacées

Encore aujourd’hui je regrette

Je ne demandais qu’à les connaitre...

Combien d’années envolées

Combien de destins brisés

Combien d’éclairs foudroyés

Mais d’année en année

Secouée par ta beauté

Ma raison de vivre

Et mes raisons de t’aimer

Me font oublier

la difficulté d’exister...

Encore aujourd’hui je regrette

Pourtant je n’demandais qu’à les connaitre...

Sabrina Piazzi

René Char

Je ris merveilleusement avec toi, voilà ma chance unique.

Le silence est l'étui de la vérité.

Gisèle Halimi

Ecrire c'est pour moi savoir agir.

Christèle Fraïssé

L'homophobie est construite à partir d'une hiérarchie entre les sexes

Sylvain Tesson

On s'élève en altitude et le monde embellit.

Ô noble chevelure

Ô voluptueuse crinière

Qui m’enivre de démesure

Et me laisse comme un goût amer

 

Dans l’épaisseur de tes cylindres au doux parfum

Je me faufile, caressante est ma main

 

Cet amas baigné du soleil d’Amérique Latine

Exalte mes sens, parfait mon humeur

Tes boucles brunes drues

Comme la pluie pour le promeneur

 

Qu’ils se livrent bataille, attachés ou libres,

Ficelés, tes cheveux endiablés

Comme le cerf-volant à l’enfant

Je m’attache à tes frisottis et m’envole

 

Ô ma joie, ô mon malheur

Toi si généreuse et grande par le cœur

Femme vespérale 

Ta toison est mon vice

Et mon précieux écrin

 

De jour comme de nuit

De tes baisers j’ai le cœur orphelin

Sabrina Piazzi

A l'horizon de nos tempêtes

A travers la fenêtre

je contemple l'horizon de nos tempêtes

et repense à nos promesses envolées...

L'oiseau branche me susurre une mélopée

Prudence à l'amour et garde ta bonté

Le vent siffle à l'extérieur

Il gifle ma torpeur

Dès lors que mon âme réduite en miettes

Je repense à nos funestes tempêtes

Ta silhouette me hante

Antipathique mon antre

Las, ma solitude me convie

Le coeur échiné

Je t'en supplie

Tends tes bras pour m'aimer

Cette romance inachevée

Je l'esquisse en élégie

Le rouge-gorge déploie son timbre perlé

Et me chuchote "survis" !

A l'horizon de nos tempêtes

Les pages se tournent et se répètent

La rémanence de ton corps

Impalpable tel un souvenir fort

De par la fenêtre

Tu t'échappes et tu me laisses

Je me replie dans ma sphère

Que le temps file, que le temps presse...

Inconsolable je l'étais et je le reste.

Sabrina Piazzi

La rosaleda

Yo me voy a encontrar

Una chica de Espana

Yo me voy a gustar

Un sabor desconocido

Por el dia

Por la noche

Por las calles oscurecidas

Observo el movimiento

De tus cabellos flotar al viento

Picante como un pimiento

Tu me haces sonrojar

Compartir con tu chica

Un amor gran y sonriente

Por el dia

Por la noche

Por las calles oscurecidas

Tus piernas delgadas

Me dan invidia de bailar

Ya el sol se levanta

Y el humor del dia siguiente

Agradezco la rosaleda

Por darme la inspiracion

De esta cancion

Sencilla y espontanea

Por la rosaleda...

Sabrina Piazzi

Marjane Satrapi

La révolte n'est possible que si vous pouvez vous retourner contre le responsable du gâchis.

Pablo Picasso

Tu prends des bains de lune quand d'autres prennent des bains de soleil.

Kate Bush

And this curve is your smile

And this cross is your heart

And this line is your path

Rien n'est meilleur à l'âme que de faire une âme moins triste

Paul Verlaine

T.S. Eliot

Les poètes immatures imitent. Les poètes matures volent.

Pablo Picasso

L'art est un mensonge pour dire une vérité plus grande.

Sean Connery

La vie est plus qu'un stupide concours de popularité

William Shakespeare

dans La Tempête

Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves.

Milan Kundera

Quand on tue de grands rêves il coule beaucoup de sang.

Julos Beaucarne

Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour.

Victor Hugo

Savoir, penser, rêver. Tout est là.

Jean Cocteau

Les rêves sont la littérature du sommeil.

Paulo Coehlo

Le rêve est la nourriture de l'âme.

Albert Camus

Il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête à nous.

Paul Eluard

Un rêve sans étoiles est un rêve oublié.

Pierre Salvadori

Etre au monde sans calcul, conscient du miracle d'être là,

choisir la grâce sans bénéfice.

Fanny Ardant

Ce qui est beau doit se partager.

Christine and the Queens

La puissance d'une femme se place là où elle le décide.

Christine and the Queens

Sait-on jamais où se trouve la pureté d'un amour ?

Laurence Equilbey

La musique peut faire mal.

Il y a des choses tellement tristes qui peuvent se dire en musique.

La mort a besoin d'un berceau, la musique peut beaucoup aider.

Le son est matière.

J'aime l'alchimie entre la précision et l'inspiration.

Mario Vargas Llosa

Ecrire égale vivre, agir, résister.

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